mardi 28 septembre 2010

Idée durable N°27 - marcher

Marcher un peu, beacoup, par obligation, par passion, par interêt, tous les jours, de temps en temps, la marche a pied est le moyen de transport le plus écologique.
Alors profitez en c'est encore gratuit.

A pratiquer sans restriction, tout les jours, pour aller travailler, faire les courses ou ce promener...

jeudi 1 juillet 2010

Coup de sang pour les baleines



WDCS (Association pour la préservation des dauphins et baleines) a lancé une campagne choc, pour protester contre la possible remise en cause de l'embargo sur la chasse à la baleine.
Le spot en noir et blanc, créé par l’agence Cake, met en scène le mannequin Alice Dellal en mode destroy, qui jette de la peinture sur un mur. La camera recule, l’inscription « Agadir 2010 » apparait couleur sang : une baleine éventrée servait de palette.
Ce spot a certainement contribué à ce que plus personne ne remettent en cause l’interdiction de la chasse à la baleine. La loi ne sera donc pas révisée par les autorités.
En préambule, le WDCS avait fait signer une pétition électronique …… envoyé à ceux qui allaient voter en faveur de assouplissement des lois, dont Barack Obama lui-même.
Selon WDCS et Cake, le buzz sur Twitter et Facebook a généré en 2 semaines 32.000 visites sur la page You Tube.
Selon Jodie Butt, Media Strategist chez Cake : « Sur Twitter le lien a été twitté 1955 fois ...Nous sommes fiers d’avoir collaboré avec WDCS sur cette campagne. La lutte n’est pas encore finie, mais pour l’instant le film a accompli son but. »

Propos recueillis par Michael Straghan

mardi 29 juin 2010

Idée N°26 - Climatisation berber

Et oui, tout le monde connaît l'expression rouler avec la clim berber (les fenêtres ouvertes).


Reprenons l'idée pour une maison ou un appartement. Et Bien il faut tout simplement laisser les vitres ouvertes quand la température extérieure est inférieure à la température intérieure. Pour savoir, placez un thermomètre à l'extérieur (à l'abri du soleil) et un a l'intérieur.

Quand la température extérieure est inférieure j'ouvre en grand et je fais des courants d'air.
Quand la température extérieure est supérieure je ferme tout. Et si je veux de l'air, j'utilise un ventilo.

Le plus : arriver à faire des courants d’air avec le garage ou une pièce froide. Dans ce cas ouvrir une fenêtre en bas et une fenêtre en haut.

vendredi 25 juin 2010

Idée Durable N°25 - boire à la canette

Et oui, le simple geste de ne pas prendre de verre pour boire sa canette de bière, est un geste écologique. Pourquoi car vous évitez de laver le verre tout simplement.

Et la canette en métal c'est poubelle jaune
Et la bouteille en verre dans le bac à verre

A vous de jouer, et une bière écolo sans verre devant le match

jeudi 6 mai 2010

Idée durable N°24 - Ne pas remplacer les ampoules

Pour une idée bizarre, on touche le fond.
Et bien non, pas forcément, pour un lustre avec une seule ampoule, l'idée est inutile, certe ; mais pour un lustre avec de nombreuses ampoules, une ampoule qui ne fonctionne pas cela ne change généralement pas grand chose.

Et une ampoule qui ne fonctionne pas consomme toujours moins d'énergie que n'importe quelle ampoule basse consommation.

Idée durable N°23 - Pipi sous la douche

Quoi, mais il est devenu fou? C'est salle, Beurke!!!

Non non non, pas de souci, il faut bien assumer les petits comportements .... que l'on ose pas dire, surtout quand c'est excellent pour la planète.

Et un pipi sous la douche et une chasse d'eau en moins!

Idée Durable N°22 - Le savon

Notre belle et douce société de consommation nous a apporté un produit merveilleux : le gel douche! Mais vous êtes-vous demandez pourquoi?, Pourquoi ces marketeurs ont-ils inventé ce produit?
C'est très simple, quand vous consommez un gel douche, vous versez plus de produit dans vos mains ou sur votre éponge.
Bilan pour les marchants : une forte hausse de la consommation.
Bilan pour l'environnement : une catastrophe.

Pour notre petite planète le gel douche est mauvais sur 2 tableaux :
- nous en consommons plus pour nous laver la même surface de corp
- plus d'emballage,.., en plastique

Alors passé à l'écolo, repassez au bon vieux savon. Vous verrez, aujourd'hui vous trouverez aussi des savons avec pleins de produits adoucissant pour la peau, comme votre gel douche, si vous y tenez vraiment.

jeudi 29 avril 2010

Un livre, des idées pour reconstruir

toogezer

« Sans le nucléaire, on s’éclairerait à la bougie et autres tartes à la crème du discours technoscientifique »


Partis à la chasse aux idées reçues contre le développement durable, l’avocate et politique Corinne Lepage et le biologiste Jean-François Bouvet décryptent pour nous les arguments des pro-OGM, pro-pesticides, climato-sceptiques et autre tenants d’une technologie obnubilée par elle-même en prétendant faire le bonheur des hommes.

Une dénonciation des lobbies en présence

Chaque chapitre reprend des citations assénées avec la force d’une vérité générale du type « Sans les OGM, on ne pourra pas nourrir la planète », « Le réchauffement est due à des causes astronomiques » ou bien, pour reprendre le titre, « Sans le nucléaire, on s’éclairerait à la bougie ». Des brèves de comptoir environnementales qui font, malheureusement, la joie des médias. Une mauvaise foi qui cache avant tout, selon les auteurs, une manipulation de la part des grands groupes de pression économiques. Une défense d’intérêts privés sous couvert de débat scientifique comme c’est le cas avec les controverses sur le réchauffement climatique, largement financées par les grands groupes pétroliers tel Exxon. Mais aussi « ’admiration sans borne de certaines élites pour la technologie », comme le note Jean-François Bouvet par ailleurs enseignant dans les cours préparatoires aux grandes écoles.

Technologie n’est pas science

Autre message de ce petit opus : la mise en lumière de la confusion entre progrès scientifique et technologie immédiatement commercialisable. L’introduction d’un gène induisant la résistance d’un végétal à un pesticide est une prouesse technologique, mais que dire si celle-ci ne conduit à aucune augmentation de la production agricole sur le long terme et accroît même quelquefois la résistance de certains prédateurs ? Un fonctionnement qui confond vitesse et précipitation en oubliant allégrement le principe de précaution, qui comme le rappelle Corinne Lepage « bien loin de freiner la recherche, comme certains aimeraient le faire croire, la stimule pour estimer au plus juste les risques encourus pour chaque nouvelle technologie mise sur le marché « . Un vœu pieux ? Une incitation, dans tous les cas, à débattre de la pertinence du progrès technologique et de la qualité du débat démocratique dans notre pays.

« Sans le nucléaire, on s’éclairerait à la bougie et autres tartes à la crème du discours technoscientifique », Corinne Lepage, Jean-François Bouvet, éditions Le Seuil, Prix public : 15 €

8, le temps presse

mardi 27 avril 2010

Déforestation : 13 millions d'hectares de forêt disparaissent chaque année

Depuis le cri d'alarme lancé en 1993 lors de la conférence de Rio, la déforestation n'a malheureusement pas diminué. 13 à 14 millions d'hectares de forêts disparaissent encore chaque année.
Les forêts tropicales sont les plus touchées par ce phénomène. Les causes de la déforestation sont essentiellement la transformation de la forêt en cultures agricoles et la surexploitation du bois.


Forêts et Biodiversité
Les forêts abritent plus de la moitié de la biodiversité terrestre, leur perte étant la principale cause de réduction de la biodiversité.
La déforestation est aussi responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre mondiales soit plus que le secteur des transports.


La déforestation en lien avec notre consommation :
La déforestation est principalement due à la conversion des forêts en cultures agricoles (l'élevage, les plantations de soja , de palmiers à huile ou d'eucalyptus pour la pâte à papier , etc), mais aussi à l'exploitation du bois et à son commerce parfois illégal. Nos modes de consommations en sont responsables.
En effet, les produits à base d'huile de palme, comme les cookies, ou encore la viande provenant de bétails nourris au soja d'Amérique du sud, sont en partie responsables de la déforestation.

Ainsi le WWF propose sur son site http://www.protegelaforet.com/ des conso'lutions adaptées aux différents produits pour réduire au maximum l'impact de sa consommation sur la forêt.

mardi 20 avril 2010

Quand l’environnement rime avec disputes

Avez-vous déjà essayé de faire comprendre à quelques qui ne prend aucunement notre planète en compte, combien il est important de réfléchir à ses gestes, ses actions, dans comprendre les impacts.
Certes nos actions individuelles n’ont « quasiment » aucun impact, mais c’est cette somme d’actions individuelles qui génère les changements, modifications, dérèglements, dégâts, … C’est comme un fleuve qui au départ n’est constitué que de minuscules gouttes d’eau tombées du ciel !

Mais quand vous parlez de cela, on vous tacle sur « Prouve le ; c’est pas notre faute, c’est une évolution normale ; … »

A vos idées pour pouvoir répondre et faire comprendre.

mercredi 14 avril 2010

Idée Durable N°21 - Attention au web

Le web, cette araignée géante et invisible, avec ses tentacules et ramifications qui viennent jusque dans nos maisons, est souvent décrite comme un formidable élément écologique car elle permet de supprimer les déplacements, les courriers, l'impression, ...

Mais attention une telle machine à besoin d'énormément d'énergie pour faire circuler la masse grandissante de ces informations.
Et aujourd'hui chaque site de photos ou de partages vous propose de sauvegarder vos fichiers sur leurs Data Center alimentés électriquement par ... au mieux une centrale nucléaire, au pire une centrale à charbon, mais ne rêver pas les Data Center géant ou sont hébergés nos informations ne marche pas au voltaïque ou à l'éolien.
Alors faite attention à ce que vous sauvegardez, chaque fichier que vous enregistrez sur la toile dépense de l'énergie pour être stocké et oblige le site à s'équiper de nouvelle machine pour suivre l'augmentation des nombres...

Faites du trier, supprimez vos sauvegardes inutiles!

Sourcemap, le Web 2.0 au service de l'écologie

Par Marie-Catherine Beuth

Journaliste, Le Figaro
 
Collaborative, cette base de données permet de connaître l'empreinte carbone d'un produit ou d'un aliment sur l'ensemble de la chaînne de fabrication.


Avant d'atterrir dans les hangars d'un Ikéa aux abords d'une ville française, le lit Sultan Alsarp traverse, en kit, la Chine, la Russie, la Pologne et quelques pays d'Afrique. Bilan : une empreinte carbone de 247 grammes de Co2. Un ordinateur portable ordinaire est composé d'éléments venant de Chine, de Russie, du Chili, de Corée, d'Australie, du Canada... Leur type et leur assemblage revient à une empreinte de 1496,83 g de Co2. Ces informations sont en libre accès sur le site http://www.sourcemap.org/.

Plateforme communautaire citoyenne, le site permet de recenser et d'évaluer l'impact écologique de tous les composants d'un produit et leur origine. L'internaute «éco-conscient» peut y puiser dans une base de données de composants et moyens de transports pour dresser l'empreinte carbone d'un produit et partager sa mini-enquête avec la communauté, invitée à enrichir à son tour ces trouvailles.

Porté par Leonardo Bonanni, chercheur au MIT Media Lab, le projet permet ainsi de prendre des décisions d'achat non plus en fonction du coût économique mais en fonction du coût écologique d'un produit.

lundi 12 avril 2010

Idée durable N°20 - trier

Et oui, je ne pensais pas devoir mettre cette simple action en idée, mais je dois constater que nous avons encore beaucoup d'effort à faire.

Trier nos déchets, c'est simple, cela ne prend pas plus de temps, il faut juste un minimum d'organisation ; penser à mettre dans la cuisine, pas loin de notre bonne vielle poubelle traditionnelle, un panier en bois pour le verre, un sac pour les déchets carton / plastique et un dernier pour les papiers.
Pour le papier, vous pouvez aussi refuser de recevoir les kilos de publicité dans votre boîte aux lettres...

Allez, à vos petits tas .... et n'oubliez pas de les déposer dans les poubelles appropriées de temps en temps!

mardi 9 mars 2010

Le plus dur c’est dit croire

Changer de vision au cours d’une vie, c’est normale, enfin je pense, mais adopter une vision simple, en accord avec des principes « durables » est encore très dur à défendre, même dans sa propre famille.

Est-ce facile d’expliquer pourquoi il ne faut pas acheter de l’ananas, pourquoi il faut faire attention à la provenance des jouets que l’on achète, pourquoi il faut moins dépenser d’énergie (pour faire des économie) pour pouvoir acheter des produits responsables (donc plus chers)

Une vision simple de la vie, c’est extrêmement compliquée à expliquer, surtout quand on doit justifier 30 ans d’inaction et de mauvais exemple. Changer de bord est bien moins facile que de virer de bord sur un voilier, car le passé nous suit et nous précède même parfois.

La liberté de l’homme s’arrête là ou commence celle de l’autre … Alors comment faire agir les personnes qui, par ce principe de liberté, nous condamne tous ? C’est trop facile de suivre Claude Allègre et de ne rien faire. Nous savons bien qu’aujourd’hui nous ne pouvons pas (même si nous le voulions) nourrir correctement l’ensemble de la population mondiale.
Pourquoi ? Car certains dépensent trop, consomme trop, gaspille trop. Il est bien facile de financer les pauvres, d’envoyer des sacs de riz, mais réfléchissez, souhaitez-vous vraiment que ces personnes atteignent votre niveau de vie ?

Oui, alors il va falloir changer

vendredi 19 février 2010

INDEGIVRABLES - un humour écolo

Quand l'humour rime avec écologie, cela donne des caricatures de l’homme absolument ravissantes.


A découvrir…






Idées cadeaux ... "durable" !

L’amour bio à table

C’est une cuisine de goût et de bon goût, une cuisine de la vitalité. Souvent épicée voire relevée, sans excès. Pas forcément ruineuse. Commencez donc par des huitres ou des fruits de mer (de chez nous). Ce sera votre dose d’iode et de zinc. Soupe à l’ail ou soupe de carottes au gingembre et à l’orange ; ou consommé aux fines herbes. Des entrées simples et stimulantes : avocat au citron, céleri rémoulade. Ne vous privez pas de boudin ! Les plats ? Poulet à l’ail, caille au gingembre, canard aux olives… Tout ne sera peut-être pas bio mais les épices lointaines ne sont qu’un péché véniel dans la balance climatique.
« La cuisine bio de l’amour », de Natacha Duhaut du Pavé Anagramme éditions


Des préservatifs naturels et équitables
French letters – littéralement capote anglaise en anglais ! – vous propose des préservatifs 100 % latex sans additifs provenant de forêts gérées durablement certifiées FSC fabriqués selon les normes du commerce équitable. Le tout dans des emballages de couleur attrayants et en papier recyclé. Que demander de plus ?
http://www.frenchlettercondoms.co.uk/


Un plaisir renouvelable
Marre des piles et des matériaux jetables, la société irlandaise vous propose l’Earth Angel, un vibromasseur en matériaux recyclés et alimenté par une manivelle. Quelques tours de manivelles pour aller au septième ciel.
http://www.theearthangel.ie/

Ils préfèrent l’amour en vert…

toogezer





Fini l’écolo chaste et le pur esprit, place au développement durable dans les cœurs et dans les corps. A l’occasion de la Saint Valentin, Toogezer fait tomber les oripeaux et tourner les têtes sous le signe de la planète bleue. De l’amour durable pour tous les goûts, du plus sage aux plus coquins pour révéler notre vraie nature…

Des rencontres écolos compatibles
Le web n’en est pas à son premier site de rencontre mais voilà que la marée verte s’empare des chasses gardées de Meetic et consorts. Au-delà de l’engagement individuel, l’écologie devient un critère supplémentaire pour choisir son partenaire après la couleur des yeux et le signe astrologique. De quoi vivre une romance durable ?

Des green lovers venus d’Outre-Atlantique
Les pays les plus en pointe dans la rencontre écolo sont les Etats-Unis et les pays germanophones comme la Suisse. Outre-Atlantique, Green singles propose depuis vingt ans déjà de trouver son alter ego végétarien et « eco-friendly ». Parmi les sites phares de l’écologie matrimoniale made in Europe : Love peace.ch, site fondé par Greenpeace Suisse. Ici, on drague tout ce qui ressemble à un(e) militant(e) anti-OGM et/ou anti-nucléaire. Avis aux Don Juans écolos polyglottes et avides de nouveaux horizons amoureux. Pour les autres, Greenpeace France préparerait une version française sous peu…

L’écologie hexagonale cherche l’âme soeur
Les petits Français et Françaises se mettent aussi depuis peu à s’assembler par affinités militantes. Amours bio (éco bio info), créé en 2008, fait son miel de l’adage « l’amour est dans le pré ». Végétarien(ne)s, agriculteur(ice)s et autoconstructeur(ice)s, cela sent bon l’amour dans le foin et les amitiés au grand air. Au menu, le traditionnel formulaire descriptif des soupirant(e)s avec quelques « variantes » écolos : es-tu plutôt vermi-compostage ou naturopathie, bio ou beau ? Reste aussi les nombreux forums et chats écolos qui sont une bonne occasion de rencontrer sa moitié militante tout en refaisant le monde. Certains sites généralistes comme éco bio info (http://www.eco-bio.info/) propose une rubrique Rencontres avec des petites annonces. De quoi voir, dans ses bras, la vie en vert.

jeudi 18 février 2010

Les apiculteurs dénoncent de nouveaux pesticides...

Par : Charlotte Mannevy


Les apiculteurs ne sont pas à la fête. Après le Gaucho, un pesticide accusé de tuer les abeilles, le ministère de l'Agriculture vient d'autoriser pour la troisième année consécutive l'utilisation du Cruiser. Il s'apprête à homologuer le Proteus pour les semis de printemps.

Ces produits, destinés aux champs de céréales, de pommes de terre, et de colza, appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, soupçonnés de s'attaquer au système nerveux des abeilles et dont les effets durent au-delà de leur dispersion dans les champs.

Empoisonnées en quelques minutes

Ces insecticides dits à «haute persistance» se retrouvent du semis à la floraison mais aussi au stade de la «guttation», quand les plants secrètent un liquide devenu toxique qui tue les insectes butineurs en quelques minutes. «On retrouve alors nos abeilles mortes en plein champ. Mais pour les pouvoirs publics, qui ne prennent en compte que les mortalités aiguës, ça ne compte pas», déplore Sophie Dugué, spécialiste des pesticides à l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf) et apicultrice dans la Sarthe.

L'Unaf demande le retrait immédiat du marché de tous les pesticides à base de néonicotinoïdes, s'appuyant sur une récente étude de l'Inra qui met en cause ces produits dans la disparition des abeilles. Car depuis lles années 1990, les apiculteurs observent une surmortalité - de 20 à 30% dans les zones de grandes cultures . En 2005, 32.000 des 40.000 tonnes de miel con­sommées en France étaient d'origine française; trois ans plus tard, la production hexagonale atteignait péniblement les 20.000 tonnes.

lundi 15 février 2010

Non à l'or illégal

Rien ? C'est normal. En 2010, aucune filière internationale d'or n'est traçable, c'est-à-dire que le consommateur n'a aucune idée de la façon dont l'or a été extrait, transformé et acheminé jusqu'à la vitrine.

En Guyane, ce manque de traçabilité permet à l'or extrait illégalement d'intégrer, la filière légale. Il est alors blanchi. Ainsi, entre 2000 et 2008, plus de 22 tonnes d'or à l'origine douteuse ont été exportées de Guyane.



L'orpaillage illégal est un véritable fléau environnemental.

Pour accéder à l'or, les orpailleurs illégaux défrichent des pans entiers de forêt et détournent les cours d'eau, provoquant la destruction de la biodiversité.

De plus, les espèces menacées sont les victimes quotidiennes des chasses menées par les orpailleurs illégaux pour se nourrir et se protéger.

En aval des chantiers clandestins, les rivières deviennent de véritables torrents de boues. L'eau tellement opaque empêche la photosynthèse des algues indispensables à la vie fluviale.

L'orpaillage illégal condamne également les humains.

L'utilisation quotidienne du mercure (interdit en Guyane depuis 2006) par les orpailleurs illégaux pour faciliter la récupération des paillettes d'or entraîne une forte pollution des rivières. De plus, par leur activité anarchique, les orpailleurs illégaux provoquent la mise en circulation dans les cours d'eau du mercure naturellement très présent dans les sols amazoniens.

Ce métal toxique s'accumule dans la chair des poissons et contamine toute la chaîne alimentaire jusqu'à l'Homme. Les populations amérindiennes souffrent d'empoisonnement. Des études réalisées sur les cheveux des enfants ont fait apparaître des taux de mercure 2 fois supérieurs à la norme fixée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

De plus, les villages clandestins qui s'établissent en pleine forêt sont le berceau de trafics d'armes et de stupéfiants, de réseaux de prostitution...

Parce que c'est la demande qui crée l'offre, exigez de l'or tracé dans votre bijouterie!

http://www.nonalorillegal.fr/

lundi 8 février 2010

adere


A vos ECO-EVENEMENTS

Utilisez l'outil ADERE pour préparer au mieux vos évènements dans le respect de notre petite planète.


Avec l'outil d'autodiagnostic ADERE, soignez l'impact environnemental de vos événements | Fondation Nicolas Hulot

Avec l'outil d'autodiagnostic ADERE, soignez l'impact environnemental de vos événements Fondation Nicolas Hulot

En France, plus de 100 000 manifestations professionnelles, sportives et culturelles sont organisées chaque année. Cela n’est pas sans conséquence sur l’environnement, qu’il s’agisse de la production de déchets, de la consommation d’énergie ou des émissions de gaz à effet de serre…
Fort de ce constat, le « Collectif pour des événements responsables », composé de l’ADEME, de l’ANAé, de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, de l’association Meduli Nature, de l’association Mountain Riders et de l’UFOLEP, a conçu un outil unique d’Auto Diagnostic Environnemental pour les Responsables d’Evénements (ADERE).


Cet outil est destiné à évaluer et à limiter l’impact environnemental d’une manifestation.
Un outil spécifique pour une démarche éco-responsable
Un mode de développement durable doit être applicable aux activités événementielles afin de répondre aux enjeux que sont notamment le dérèglement climatique et l'épuisement des ressources naturelles. L’organisation d’événements, quelle que soit leur échelle, représente en effet une occasion particulièrement intéressante de s’engager dans une démarche de ce type ; le caractère convivial et très souvent multiculturel de ces rassemblements permet notamment de véhiculer un certain nombre de messages auprès du « grand public » et de valoriser dans un même temps l’initiative éco-responsable des organisateurs.
Un outil accessible et très simple d’usage
Spécialement conçu pour les acteurs du monde de l’événementiel, l’outil ADERE est un autodiagnostic constitué d’un ensemble de questions précises dont l’objectif est l’amélioration par thème des impacts sur l’environnement liés à l’organisation de l’événement. Il permet notamment grâce à son application :
>> d’identifier les postes à forts impacts environnementaux d’une manifestation en termes d’aménagements, de transport, de communication, de restauration, d’hébergement et d’animations, qu’ils soient en phase de création ou en cours de production. Une trentaine de questions sont posées par thématique ce qui permet un bilan personnalisé
>> d’appréhender des pistes d’actions pour limiter ou supprimer les impacts de ces événements sur l’environnement : optimiser les moyens de transport et d’accès à l’événement, amoindrir la consommation de ressources telles que l’eau et l’énergie, réduire et recycler les déchets occasionnés, préserver le milieu naturel, privilégier les achats éco-responsables, etc.
>> de sauvegarder les résultats : l’outil rend possible le suivi d’une amélioration de l’événement en termes d’éco-responsabilité.

L’outil ADERE Auto Diagnostic Environnemental pour les Responsables d’Evénements est accessible sur http://www.evenementresponsable.fr/

mercredi 3 février 2010

Idée durable N°19 - fabriquer sa lessive

Versez trois litres d’eau bouillante dans un vieux bidon de lessive avec 50 grammes de savon de Marseille en paillettes (vous pouvez aussi le raper vous même), et secouez le tout : votre lessive est prête !


Pour bien connaître la capacité de rinçage de votre machine/ dose, la première fois, choisissez un savon parfumé (lavande par ex) si votre linge sent la lavande en sortant de la machine, c'est que ce n'est pas bien rincé : vous en avez mis trop. En moyenne, il faut un verre par machine. Pour les taches, pensez à les frotter avec un savon, comme avec un détachant. L'avantage, c'est que l'on peut le faire quand on met le linge dans le panier (et que l'on sait encore où nos loulous ont fait des taches...)

Une variante
Pour fabriquer sa lessive maison et économique voici une petite recette très pratique :

•3,5 litres d'eau
•150g de paillettes de savon de Marseille
•Un petit peu de bicarbonate de soude (une petite poignée)
•Une cuillère à café d'huile essentielle d'arbre à thé ou lavande
Faites bouillir l'eau, mettez les paillettes et les cristaux de soude.
Mettez dans un pot ouvert avant que ça épaississe en refroidissant.
Quand le mélange est refroidi mettez l'huile essentielle.
Un verre à moutarde de ce mélange dans le tambour pour la lessive et voilà, le tour est joué :)

 
http://madecoecolo.m6blog.fr/archive/2008/09/23/fabriquer-sa-lessive.html

jeudi 21 janvier 2010

Les rendez-vous WWF de 2010 / Actualités / S'informer - WWF France

Les rendez-vous WWF de 2010 / Actualités / S'informer - WWF France

mercredi 20 janvier 2010

Cosmétique bio

http://www.mondebio.com/
http://www.mademoiselle-bio.com/
http://www.bio-soin.fr/
http://www.la-beaute-au-naturel.com/

http://www.style-naturel.com/

lundi 18 janvier 2010

Des recherches intelligentes



Ce matin, tout me pousse à supprimer Google, Yahoo, Bing de mes habitudes.
2 Sites de recherches eco-responsables s'offrent à moi, alors c'est cadeau, c'est bon pour la planète, c'est bon pour vous sentir mieux.

Bref surfez intelligents, surfez durable

Avec


dimanche 17 janvier 2010

Ecosia pour un geste durable

Idée durable N°18 - Surfer intelligent - Moteurs de recherche écolosvosearch.com/frecosia.org

Veosearch et Ecosia sont deux moteurs de recherche qui proposent une alternative écolo à Google.

Principe : les recettes publicitaires vont à des actions en faveur de l'environnement. À chaque fois qu'on lance une recherche sur le Web, on fait du bien à la planète ! Veosearch soutient une centaine d'associations, et on peut choisir, en s'inscrivant, celles qu'on veut aider.

Ecosia protège la forêt vierge en donnant 80 % de ses bénéfices au WWF : « Chaque recherche permet de sauver 2 m² de forêt tropicale. Nous avons déjà protégé 8 713 978 m². » (Corinne Bourbeillon)




samedi 9 janvier 2010

HOME

Pour ceux qui n'ont pas encore trouvé la sensibilité de changer leurs comportements.

A voir


A revoir

et à revoir

http://www.home-2009.com/
http://www.youtube.com/watch?v=NNGDj9IeAuI

jeudi 7 janvier 2010

Une erreure .... de communication

Quand la secrétaire d'état à l'Ecologie souhaite ses voeux et annonce l'année de la "biodiversité", c'est devant des animaux empaillés

BRAVO !!!

mercredi 6 janvier 2010

Idée durable N°17 - faire les trocs

Et oui, quoi de plus écologique que de réutiliser les objets au lieu de les jeter.


Alors allez découvrir les trocs, brocantes et autres foires, vous trouverez plein de choses originales, pas chères et bougrement écologiques. Préférez les vendeurs particuliers, c’est souvent plus économique.

mardi 5 janvier 2010

Excellente année 2010

Santé, bonheur, dans le respect de notre planète.
L'idée du développement durable est passé, reste à nous d'agir maintenant, au concret, tous les jours.
Quand les puissants de ce monde ne veulent pas agir, c'est au peuple de prendre les devant.
J'essayerais cette année de poster un maximum d'idée durable et bien sûr de les respecter.

Pleins de vœux durables pour tous…

samedi 2 janvier 2010

De Hopenhagen à Flopenhagen | Fondation Nicolas Hulot

De Hopenhagen à Flopenhagen Fondation Nicolas Hulot

Analyse de 2 ans de négociations sur le changement climatique par Benoit FARACO

La conférence de Copenhague s'est achevée samedi 19 décembre, après qu'un accord entre 28 Etats ait été présenté par Barack Obama et Nicolas Sarkozy dans la nuit de vendredi à samedi. Si les négociations officielles se sont poursuivies plus de 12 heures après la publication de cet accord, tout était déjà écrit. Les derniers échanges en plénière témoignaient davantage de l'essoufflement du système onusien que de véritables négociations.



1. LE SUCCES DE BALI

L'histoire de Copenhague commence à Bali en décembre 2007. L'année a été marquée par des événements importants : parution du 4° rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), succès du film d'Al Gore qui prépare l'opinion publique, et surtout attribution du prix Nobel à ces acteurs venant consacrer la question climatique sur l'agenda diplomatique. Par ailleurs, le contexte pré-électoral américain permettait aux négociateurs d'envisager un changement de posture des Etats-Unis.

La conférence de Bali marque un tournant. Pour la première fois, les pays émergents et les pays forestiers reconnaissent qu'ils devront eux aussi mettre en œuvre des actions de réductions de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Le Plan d'Action de Bali en valide le principe, en rappelant que les pays industrialisés doivent apporter un soutien économique et financier aux pays les plus vulnérables.

Bali a donné deux ans pour préparer Copenhague avec le mandat suivant :

•Se doter d'un objectif de réduction des émissions de GES au niveau mondial et fixer un échéancier pour l'atteindre.
•Elaborer un cadre institutionnel permettant de mettre en œuvre des actions de réduction d'émissions partout sur la planète.
•Construire un cadre financier permettant de financer les réductions d'émissions de GES et l'adaptation des pays les plus vulnérables au changement climatique.

Au cours des deux années suivantes, beaucoup de choses ont bougé. D'abord, l'élection de Barack Obama aux Etats-Unis a permis de placer les questions environnementales très haut sur l'agenda politique américain. Ensuite, d'autres grands pays industrialisés, comme l'Australie ou le Japon ont basculé : le climat est devenu chez eux aussi une priorité. Malgré quelques difficultés, ces pays sont en passe d'adopter des objectifs ambitieux. Enfin, les grands émergents comme la Chine, le Brésil, l'Indonésie, l'Afrique du Sud ou le Mexique ont tous élaboré des plans de lutte contre le changement climatique, incluant des objectifs sectoriels de réductions d'émissions (sur la forêt notamment).

Bali et la préparation de Copenhague ont donc permis ce fabuleux changement dans les politiques internes des Etats. Cela ne s'est pas fait sans heurts (tensions en Inde, difficultés aux Etats-Unis à faire voter la loi au Congrès, rejet par le Sénat Australien du plan climat...), mais la dynamique était clairement positive.


2. QU'ATTENDIONS NOUS DE COPENHAGUE ET QU'AVONS NOUS OBTENU ?

La conférence de Copenhague devait aboutir à un accord donnant suite au protocole de Kyoto qui arrivera en échéance en 2012. En effet, malgré les progrès accomplis, la situation reste préoccupante. Ainsi, Hervé Le Treut, climatologue français spécialiste de la modélisation du climat explique à l'AFP qu'« en termes d'émissions de CO2, on est au-delà du pire scénario qui avait été imaginé dans les projections du GIEC".

Nous attendions 4 éléments des résultats de Copenhague :

2.1 Réduction des émissions de GES

Nos attentes : Division par deux des émissions mondiales d'ici 2050. Cela implique pour 2020
•Une réduction de 40% pour les pays industrialisés (par rapport à 1990)
•Une réduction de 15% a 30% pour les émergents (par rapport à la tendance actuelle)

Les résultats :
L'accord ne mentionne que l'objectif de limiter le réchauffement en deçà de 2°C par rapport aux températures pré-industrielles. C'est, déjà, une bonne nouvelle car, pour la première, un accord international adopte cet objectif et surtout fait explicitement référence à la science et aux recommandations du GIEC. Cependant, cet objectif avait déjà été retenu par le G8 en Italie en juillet 2009 et repris quelques jours plus tard par le forum des grandes économies (MEF), qui regroupe une vingtaine d'Etats collectivement responsables d'environ 80% des émissions de GES. Ce forum avait affirmé que Copenhague serait l'occasion de trouver un accord sur un objectif à 2050, qui ne figure pas dans le texte négocié le 19 décembre.

Concernant 2020, le système mis en place est très flou. Les Etats devront, d'ici fin janvier 2010, transmettre leurs objectifs de réduction des émissions. Pour l'instant, les engagements annoncés sont les suivants :

•Les annonces des pays industrialisés se situent entre 10% et 19% de réduction des émissions en 2020 par rapport à 1990, alors même que le GIEC recommande une fourchette comprise entre 25% et 40%
•Les annonces des grands émergents sont par contre cohérentes avec les recommandations du GIEC. Même si la Chine semble en dessous de ce qu'elle pourrait faire, la réduction cumulée des grands émergents par rapport à la tendance est aujourd'hui autour de 25%, soit dans le haut des recommandations des scientifiques qui préconisent une réduction de 15% à 30%.

Ce déséquilibre a largement contribué à l'échec de Copenhague sur ce point. Les Etats-Unis ont exercé une forte pression sur la Chine en lui demandant de pouvoir vérifier l'ensemble de ses engagements, alors même que l'engagement américain est en deçà de ce qui serait nécessaire. Aujourd'hui, la somme des engagements annoncés de réduction des émissions de gaz à effet de serre nous conduit à un réchauffement d'au moins 3°C.


2.2 Financement de la lutte contre le changement climatique et de l'adaptation

Nos attentes :
•10 milliards d'euros par an entre 2010 et 2012 pour lancer la machine
•Ensuite, 100 milliards d'euros de financement public pour réduire les émissions de GES et l'adaptation

Les résultats :
Un financement de 10 milliards de dollars par an entre 2010 et 2012 est prévu dans l'accord de Copenhague. Les Etats-Unis se sont engagés à verser 1,3 milliards de dollars par an et l'Europe 2,4 milliards d'euros par an (sans que cela soit inscrit dans l'accord).

Le chiffre de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux impacts du réchauffement est également mentionné dans l'accord de Copenhague. Un groupe de travail devrait être créé pour étudier les sources de ces financements.

Cette prise en compte des questions de solidarité et de partage est un des points positifs de l'accord de Copenhague. Ces sujets, laissés de côté par Kyoto, sont maintenant au cœur de la négociation. Cependant, plusieurs interrogations demeurent. Quelle sera la part du financement public ? Rien n'est précisé dans le texte de Copenhague, et il y a fort à parier que les Etats vont tout faire pour minimiser cette part. Le montant annoncé sera-t-il effectivement versé ? Rappelons simplement qu'en matière d'aide publique au développement, les financements promis ne sont jamais arrivés.


2.3 Lutte contre la déforestation

Nos attentes : Un objectif de réduction de 50% de la déforestation en 2020 et d'arrêt en 2030 ainsi que des financements dédiés.

Les résultats :
Sur ce point, la déception est très importante. Le texte de l'accord y fait référence mais de façon très imprécise alors que les deux dernières années avait permis de préparer un cadre d'action assez ambitieux. S'il est prévu qu'une partie de l'argent débloqué aille à la lutte contre la déforestation, nous sommes très loin de l'ambition affichée au début de Copenhague.


2.4 Création d'un cadre juridique pour contrôler le respect des engagements

Nos attentes : La création d'un système de contrôle et de vérification du respect des engagements de réduction des émissions et des engagements financiers s'appliquant aux pays industrialisés et aux pays émergents.

Certes, un accord juridiquement contraignant apporte peu de garantie formelle quant au respect des engagements puisque les Etats ne font pas l'objet de sanction. Il a, cependant, une vertu essentielle : la transparence. Le contrôle par un tiers, une institution internationale, est un élément clé de la démocratie environnemental qui permet d'exercer à la fois un contrôle mutuel (les Etats entre eux) et un contrôle citoyen (via les ONG notamment) sur le respect des engagements pris.

Les résultats :
L'absence d'un cadre juridique contraignant dans l'accord de Copenhague montre que les Etats n'ont pas envie que l'on vérifie le respect de leurs engagements. Ce point rapproche d'ailleurs la Chine et les Etats-Unis.

La structure de la négociation qui s'est esquissée dans les derniers jours de Copenhague est assez révélatrice, dans la mesure où un petit groupe de 28 Etats, relativement représentatif de la diversité du monde, s'est réuni pour construire le consensus, mettant à mal un processus onusien à 192 pays. Cette forme de gouvernement restreint est intéressante car efficace, contrairement au processus lancé à Bali qui n'avait pas permis d'aboutir à un accord, mais elle demeure opaque, à l'image des G8, relativement insensible aux avis et positions des acteurs de la société civile.


3. POINTS POSITIFS, POINTS NEGATIFS

3.1 Points positifs

Au-delà des points positifs déjà relevés à savoir l'adoption de l'objectif de 2°C au niveau international et l'émergence des questions de solidarité, on peut noter :

•La présence des Chefs d'Etats

La mobilisation de plus de 120 chefs d'états des quatre coins de la planète témoigne de l'importance prise par la question du changement climatique. C'est un signe important, qui montre qu'au XXIe siècle, le changement climatique occupe une place réelle dans les relations diplomatiques. Même si aujourd'hui tout reste à construire, les conditions sont réunies pour que dans les prochaines années, des accords puissent être trouvés.

•La mobilisation des citoyens

Copenhague a, ensuite, été un véritable succès de mobilisation citoyenne. L'appel Tcktcktck de Kofi Annan a rassemblé 11 millions de signatures à travers le monde. En France, plus de 550 000 personnes ont répondu présent à l'appel de l'Ultimatum Climatique. Copenhague a, ainsi, montré l'engagement, la détermination et la volonté d'agir des citoyens du monde sans lesquels les chefs d'Etat ne se seraient pas mobilisés. A leur côté, les villes, les régions, mais aussi les entreprises ont montré qu'un nouveau modèle de société était possible et désirable.

•La reconnaissance de la nécessité de trouver des sources de financements innovantes

On attendait beaucoup à Copenhague sur la question des financements innovants. La France s'était notamment engagée avec le Royaume-Uni à porter le débat sur la création d'une taxation des transactions financières internationales. Par ailleurs, la proposition d'une mise à contribution du transport aérien et maritime suivait son chemin. Ces options ne sont pas mentionnées dans le texte final de l'accord de Copenhague, ce qui marque un net recul. Cependant, un groupe de travail de haut niveau va être créé pour étudier les nouvelles sources de financement. Si son mandat n'est pas précisé, c'est là l'opportunité de travailler pour concrétiser des propositions permettant de répondre aux besoins de financements estimés à 100 milliards de dollars par an en 2020.


4.2 Points négatifs

•La faillite du modèle Onusien

Le schéma onusien a montré ses limites. En deux ans de discussions et de négociations, il n'a pas permis d'avancer et de construire un consensus. Les négociations traditionnelles sont entrées dans une impasse dont on n'a pu sortir qu'en constituant un petit groupe d'Etats plus ou moins représentatif de la diversité du monde. Mais celui-ci n'a finalement permis aucun progrès, puisque le texte final ne contient rien de plus qu'une somme d'engagements déjà pris au niveau national par les différents Etats ou groupes d'Etats. De plus, ce texte a seulement été « pris en compte » par le système onusien. Nous sommes donc dans la construction de quelque chose de nouveau d'un point de vue diplomatique, dont le mode de fonctionnement reste à définir.


•L'absence d'avancées sur les sujets techniques

Si les négociations entamées à Bali n'ont pas abouti à un accord sur des objectifs globaux de réduction d'émissions et sur les financements, elles avaient permis des avancées sur certains points techniques : la lutte contre la déforestation, l'intégration de l'agriculture, l'adaptation au changement climatique... Sur ces sujets, nous étions pendant Copenhague assez proche d'un consensus. Mais les trois derniers jours de négociations ont finalement renvoyé à plus tard toutes décisions sur ces sujets, ruinant deux ans d'effort pour construire un consensus.

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