jeudi 29 avril 2010

Un livre, des idées pour reconstruir

toogezer

« Sans le nucléaire, on s’éclairerait à la bougie et autres tartes à la crème du discours technoscientifique »


Partis à la chasse aux idées reçues contre le développement durable, l’avocate et politique Corinne Lepage et le biologiste Jean-François Bouvet décryptent pour nous les arguments des pro-OGM, pro-pesticides, climato-sceptiques et autre tenants d’une technologie obnubilée par elle-même en prétendant faire le bonheur des hommes.

Une dénonciation des lobbies en présence

Chaque chapitre reprend des citations assénées avec la force d’une vérité générale du type « Sans les OGM, on ne pourra pas nourrir la planète », « Le réchauffement est due à des causes astronomiques » ou bien, pour reprendre le titre, « Sans le nucléaire, on s’éclairerait à la bougie ». Des brèves de comptoir environnementales qui font, malheureusement, la joie des médias. Une mauvaise foi qui cache avant tout, selon les auteurs, une manipulation de la part des grands groupes de pression économiques. Une défense d’intérêts privés sous couvert de débat scientifique comme c’est le cas avec les controverses sur le réchauffement climatique, largement financées par les grands groupes pétroliers tel Exxon. Mais aussi « ’admiration sans borne de certaines élites pour la technologie », comme le note Jean-François Bouvet par ailleurs enseignant dans les cours préparatoires aux grandes écoles.

Technologie n’est pas science

Autre message de ce petit opus : la mise en lumière de la confusion entre progrès scientifique et technologie immédiatement commercialisable. L’introduction d’un gène induisant la résistance d’un végétal à un pesticide est une prouesse technologique, mais que dire si celle-ci ne conduit à aucune augmentation de la production agricole sur le long terme et accroît même quelquefois la résistance de certains prédateurs ? Un fonctionnement qui confond vitesse et précipitation en oubliant allégrement le principe de précaution, qui comme le rappelle Corinne Lepage « bien loin de freiner la recherche, comme certains aimeraient le faire croire, la stimule pour estimer au plus juste les risques encourus pour chaque nouvelle technologie mise sur le marché « . Un vœu pieux ? Une incitation, dans tous les cas, à débattre de la pertinence du progrès technologique et de la qualité du débat démocratique dans notre pays.

« Sans le nucléaire, on s’éclairerait à la bougie et autres tartes à la crème du discours technoscientifique », Corinne Lepage, Jean-François Bouvet, éditions Le Seuil, Prix public : 15 €

8, le temps presse

mardi 27 avril 2010

Déforestation : 13 millions d'hectares de forêt disparaissent chaque année

Depuis le cri d'alarme lancé en 1993 lors de la conférence de Rio, la déforestation n'a malheureusement pas diminué. 13 à 14 millions d'hectares de forêts disparaissent encore chaque année.
Les forêts tropicales sont les plus touchées par ce phénomène. Les causes de la déforestation sont essentiellement la transformation de la forêt en cultures agricoles et la surexploitation du bois.


Forêts et Biodiversité
Les forêts abritent plus de la moitié de la biodiversité terrestre, leur perte étant la principale cause de réduction de la biodiversité.
La déforestation est aussi responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre mondiales soit plus que le secteur des transports.


La déforestation en lien avec notre consommation :
La déforestation est principalement due à la conversion des forêts en cultures agricoles (l'élevage, les plantations de soja , de palmiers à huile ou d'eucalyptus pour la pâte à papier , etc), mais aussi à l'exploitation du bois et à son commerce parfois illégal. Nos modes de consommations en sont responsables.
En effet, les produits à base d'huile de palme, comme les cookies, ou encore la viande provenant de bétails nourris au soja d'Amérique du sud, sont en partie responsables de la déforestation.

Ainsi le WWF propose sur son site http://www.protegelaforet.com/ des conso'lutions adaptées aux différents produits pour réduire au maximum l'impact de sa consommation sur la forêt.

mardi 20 avril 2010

Quand l’environnement rime avec disputes

Avez-vous déjà essayé de faire comprendre à quelques qui ne prend aucunement notre planète en compte, combien il est important de réfléchir à ses gestes, ses actions, dans comprendre les impacts.
Certes nos actions individuelles n’ont « quasiment » aucun impact, mais c’est cette somme d’actions individuelles qui génère les changements, modifications, dérèglements, dégâts, … C’est comme un fleuve qui au départ n’est constitué que de minuscules gouttes d’eau tombées du ciel !

Mais quand vous parlez de cela, on vous tacle sur « Prouve le ; c’est pas notre faute, c’est une évolution normale ; … »

A vos idées pour pouvoir répondre et faire comprendre.

mercredi 14 avril 2010

Idée Durable N°21 - Attention au web

Le web, cette araignée géante et invisible, avec ses tentacules et ramifications qui viennent jusque dans nos maisons, est souvent décrite comme un formidable élément écologique car elle permet de supprimer les déplacements, les courriers, l'impression, ...

Mais attention une telle machine à besoin d'énormément d'énergie pour faire circuler la masse grandissante de ces informations.
Et aujourd'hui chaque site de photos ou de partages vous propose de sauvegarder vos fichiers sur leurs Data Center alimentés électriquement par ... au mieux une centrale nucléaire, au pire une centrale à charbon, mais ne rêver pas les Data Center géant ou sont hébergés nos informations ne marche pas au voltaïque ou à l'éolien.
Alors faite attention à ce que vous sauvegardez, chaque fichier que vous enregistrez sur la toile dépense de l'énergie pour être stocké et oblige le site à s'équiper de nouvelle machine pour suivre l'augmentation des nombres...

Faites du trier, supprimez vos sauvegardes inutiles!

Sourcemap, le Web 2.0 au service de l'écologie

Par Marie-Catherine Beuth

Journaliste, Le Figaro
 
Collaborative, cette base de données permet de connaître l'empreinte carbone d'un produit ou d'un aliment sur l'ensemble de la chaînne de fabrication.


Avant d'atterrir dans les hangars d'un Ikéa aux abords d'une ville française, le lit Sultan Alsarp traverse, en kit, la Chine, la Russie, la Pologne et quelques pays d'Afrique. Bilan : une empreinte carbone de 247 grammes de Co2. Un ordinateur portable ordinaire est composé d'éléments venant de Chine, de Russie, du Chili, de Corée, d'Australie, du Canada... Leur type et leur assemblage revient à une empreinte de 1496,83 g de Co2. Ces informations sont en libre accès sur le site http://www.sourcemap.org/.

Plateforme communautaire citoyenne, le site permet de recenser et d'évaluer l'impact écologique de tous les composants d'un produit et leur origine. L'internaute «éco-conscient» peut y puiser dans une base de données de composants et moyens de transports pour dresser l'empreinte carbone d'un produit et partager sa mini-enquête avec la communauté, invitée à enrichir à son tour ces trouvailles.

Porté par Leonardo Bonanni, chercheur au MIT Media Lab, le projet permet ainsi de prendre des décisions d'achat non plus en fonction du coût économique mais en fonction du coût écologique d'un produit.

lundi 12 avril 2010

Idée durable N°20 - trier

Et oui, je ne pensais pas devoir mettre cette simple action en idée, mais je dois constater que nous avons encore beaucoup d'effort à faire.

Trier nos déchets, c'est simple, cela ne prend pas plus de temps, il faut juste un minimum d'organisation ; penser à mettre dans la cuisine, pas loin de notre bonne vielle poubelle traditionnelle, un panier en bois pour le verre, un sac pour les déchets carton / plastique et un dernier pour les papiers.
Pour le papier, vous pouvez aussi refuser de recevoir les kilos de publicité dans votre boîte aux lettres...

Allez, à vos petits tas .... et n'oubliez pas de les déposer dans les poubelles appropriées de temps en temps!

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